Cette opposition au pouvoir de Patrice Talon, n’a toujours pas compris qu’il faut se méfier des porteurs de ces deux concepts qui se ressemblent à quelques exceptions près : "Restaurer l’Espoir" et ’’ Restaurer La Confiance, à notre entendement, c’est même pipe, même tabac.

Sauf que le tabac est plus dosé dans le premier cas que le second. Même mode opératoire, même fougue, même argumentaire fait d’interminables phraséologies et de résurgence de discours cartésiens et de théories déjà révolus, pour tourner ses interlocuteurs en bourrique et les égarer au besoin de leur chemin, s’ils résistent tout de même à ne pas arpenter l’axe du décor dans lequel ils entendent les conduire. C’est le prototype d’homme politique des temps révolus par le système Talon que s’apprête à recruter dans ses rangs, la pseudo opposition béninoise. Ceci en marge des élections législatives qui s’annoncent rudes et fastidieuses. En effet, face à une mouvance qui s’organise et se renforce au jour le jour, pour tirer bon compte des échéances du 08 janvier 2023, l’opposition s’amuse. Un adage fon dit que "ce n’est pas parce que l’on veut mourir qu’il faut aller nouer des amitiés avec le fossoyeur’’. Comme si cette opposition mourante a été envoûtée pour précipiter sa mort, elle s’autorise le recrutement de quelqu’un qui va l’y aider. Irénée Agossa, puisque c’est de lui qu’il est question, serait annoncé du côté de l’opposition pour les prochaines joutes électorales. Et déjà, il revient sur scène avec son sport favori. Des effets d’annonce à tous azimuts. L’homme a déjà fixé ses objectifs pour la 9ème législature : "55 députés au profit de l’opposition". Comme si dans cette opposition mourante, tout le monde est amnésique pour oublier de si tôt le dernier coup par lui fourré lors de la présidentielle de 2021. Qui a vu venir la création de Restaurer La Confiance (RLC) ? Personne, sinon Irénée Agossa seul. Qui a imaginé que ce dernier va lâcher, en un tour de main, Les Démocrates pour participer en duo avec Corentin Kohoué à ce scrutin précédé de toutes les controverses ? Personne. Et pourtant, c’est ce qui arriva.

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Toute cette rétrospective politique pour rappeler le contexte dans lequel l’homme à la parole mielleuse se rapproche à nouveau de l’opposition. Jamais un sans deux et deux sans trois, dit-on. De toute façon, c’est la maladie qui veut conduire à la mort qui réclame la cuisse de poisson comme ingrédient de sa thérapie. Contre son destin, l’opposition à Talon ne peut absolument rien.

Source : Journal Le Déclic