Trop discret après le remous suscité par l’arrêté pris dans la dernière semaine de novembre 2021, lequel arrêté mettait fin à la circulation des bus tokpa-tokpa dans Cotonou, le préfet du littoral, Alain Orounla est réapparu publiquement.

C’est à la faveur d’une réunion ordinaire du comité départemental de sécurité (CDS) qui s’est déroulé le mardi 18 janvier dernier que l’ancien ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a refait son apparition publique.

Secoué par les conséquences engendrées par un arrêté pris au mois de novembre 2021, et qui devrait mettre fin à la circulation des bus tokpa-tokpa dans Cotonou et environs, le préfet du Littoral s’est éclipsé.

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Or, Alain Orounla vent debout, aux premières heures de son arrivée à la préfecture de Cotonou, s’est montré autoritaire. Ses descentes au stade de l’Amitié général Mathieu Kérékou, suivies des casses, tout comme dans d’autres localités de la ville ont laissé des empreintes sinon d’amères souvenirs aux cotonois.

D’ailleurs en peu de temps, on a vu en lui, l’incarnation de l’ancien préfet Modeste Toboula. Mais, depuis son arrêté pris et qui, d’ailleurs a été rapporté, après l’intervention de son ministre de tutelle Raphaël Akotègnon, il est recherché comme une aiguille dans une botte de foin. Sauf qu’à la faveur du CDS, le truculent avocat à qui il est interdit de prendre d’arrêtés, et ce jusqu’à nouvel ordre, a refait son apparition publique.

A cette réunion ordinaire du Comité Départemental de Sécurité (CDS), il était aux côtés des cadres de la Préfecture de Cotonou, du Directeur Départemental de la Police Républicaine (DDPR) et son adjoint, du commissaire central de Cotonou, du commissaire spécial de Dantokpa, des commissaires d’arrondissement et du commandant des sapeurs pompiers.