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Rémy Gnambakpo : le verdict tombe pour les auteurs de faux propos contre Joseph Djogbénou

Les auteurs de faux propos contre le Président du parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R), sont désormais fixés sur leur sort.
Le lundi 20 janvier 2025, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), a définitivement rendu son verdict dans ce dossier, et condamne les prévenus à des peines diverses.
En effet, les mis en cause dans cette affaire, sont le journaliste Boniface Akpolou et l’activiste Remy Gnambakpo. Ils sont poursuivis depuis plusieurs mois par le parquet spécial de la Criet pour harcèlement par voie électronique.
De façon précise, il leur est reproché d’avoir attribué de faux propos à Joseph Djogbénou, Président du parti UP-R et ancien président de la Cour Constitutionnelle.
Selon les informations publiées par le journaliste, responsable du présumé faux Journal « Aujourd’hui au Bénin », Joseph Djogbénou aurait déclaré qu’il serait candidat à l’élection présidentielle de 2026, même sous le « crépitement des balles ».
Ces propos ont été relayés par l’activiste, dans un audio qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux. En effet, les déclarations attribuées à l’Universitaire et homme politique de renom, intervient dans un contexte où le président Patrice Talon maintient encore le mystère sur son successeur et n’hésite pas à sanctionner ses collaborateurs qui affichent clairement des intentions de lui succéder. C’est le cas de l’ancien ministre des sports Oswald Homeky etc.
Lors de l’audience du 6 mai 2024, les prévenus avaient tous plaidé non coupable. En rendant son verdict lundi, la Cour n’a pas suivi entièrement la réquisition du ministère public.
Le magistrat avait demandé à la Cour de requalifier les faits de harcèlement par voie électronique en publication de fausses nouvelles.
Il a requis contre le journaliste Boniface Akpolou et l’activiste Remy Gnanbakpo, 24 mois de prison assortis de sursis et un million d’amende chacun.
Et a également demandé leur condamnation au paiement du franc symbolique à Joseph Djogbénou.
Ce lundi 20 janvier 2025, la Cour a effectivement requalifié les faits de harcèlement par voie électronique en publication de fausses nouvelles.
Par contre, elle a condamné le journaliste à 12 mois de prison fermes plus un million d’amende et son co-accusé à un million d’amende. Celui-ci, rentre donc libre chez lui.
Par ailleurs, un autre, le nommé Tokpon Fiora a été relaxé des faits de la poursuite, par la chambre correctionnelle de la Criet.
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