La situation au Sénégal où les autorités ne sont pas en mesure d’organiser la présidentielle prévue auparavant pour le 25 prochain est au cœur des débats. Ce matin en conférence de presse à la Marina, le président béninois Patrice Talon est revenu dessus et dit ses regrets. « Ce qu’on observe au Sénégal est regrettable », a-t-il déclaré.

Pris pour un modèle démocratique, le Sénégal est retombé dans les travers qui guettent la plupart des pays africains. A savoir : l’organisation d’élections transparentes sur fond d’alternance au sommet de l’Etat.
En effet, le président sortant, Macky Sall qui est au terme de son second et dernier mandat constitutionnel, a dans un premier temps, annulé la présidentielle, prévue pour ce 25 février, avant de s’offrir un bonus à la tête de son pays.
Or, malgré la fin de son bail, le Parlement sénégalais, après une séance plénière houleuse, a adopté la proposition de loi qui lui permet de rester au pouvoir. Par le truchement d’un vote qui a été soldé par 105 voix pour et une voix contre.

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L’opposition qui condamnE ce coup d’Etat constitutionnel est dans la même logique que plusieurs personnalités du monde entier sans oublier la Cédéao.
D’ailleurs, ce 6 février, l’organisation régionale a exigé la mise en route de l’ancien calendrier électoral. « La Commission de la CEDEAO encourage la classe politique à prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral conformément aux dispositions de la Constitution du Sénégal », peut-on lire dans le communiqué, publié le mardi 6 février dernier.