Dénoncé par ses opposants, le régime en place a toujours soutenu que la démocratie béninoise n’est pas sous éteignoir. Mais contrairement à cette version, le chef de l’Etat, Patrice a reconnu devant les investisseurs français, ce mardi que la démocratie ne se porte pas mieux sous lui.

Face aux investisseurs ce mardi, 30 août 2020 en qualité de conférencier à la Rencontre des Entrepreneurs de France (#LaREF 2022, Patrice Talon a reconnu humblement que la démocratie béninoise bégaie. Justifiant ce que ses opposants qualifient d’une nette régression depuis 2016, Patrice Talon a laissé entendre que
"Le recul démocratique est le sacrifice à faire pour conduire le pays au développement. Moi, je n’ai pas l’ambition d’avoir une expression démocratique identique à la France". En d’autres termes, Patrice Talon assume que ce net recul démocratique, est sous-tendu par plusieurs choses. En tout cas, c’était le sacrifice à faire pour amorcer le développement au Bénin.

| Lire aussi : Dans l’univers des médias : La presse béninoise et ses dérives !

Parlant de recul démocratique, l’opposition a toujours évoqué sa non-participation aux élections, ce qu’elle impute au régime. En plus de cela, le problème des exilés qui ont maille à partir avec la justice ; la mise en place de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRiet) que les opposants qualifient d’une cour d’exception. En bref pour une frange de béninois, même si le régime a fait des efforts dans certains domaines, s’agissant du développement du pays, sur le plan démocratique, le verre serait à moitié vide.