Politique

Dans une interview accordée à JA, Patrice Talon est revenu sur des sujets brûlants qui focalisent les attentions. Notamment l’affaire de ‘coup d’Etat », déjoué qui a conduit son homme de main Olivier Boko et son ancien ministre des sports Oswald Homeky en prison. Il y a également livré la raison de la guéguerre entre les présidents sortant et entrant en Afrique.

Que fera Patrice Talon au lendemain de la passation de charges à son successeur ? A cette question, sans langue de bois, l’ancien magnat du coton y a répondu. A l’entendre, il pourrait après cette passation, retourner à ses habitudes.
« A𝘂 𝗹𝗲𝗻𝗱𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝗿𝗲, s𝗼𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗺𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗺𝗲𝗻𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝘂𝗲𝘀, 𝗮𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗮𝘂 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗺𝗲𝘀 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲𝘀, 𝗮𝘂 𝗰𝗶𝗻𝗲́𝗺𝗮, 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗴𝗲, 𝗷𝗼𝘂𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗽𝗲́𝘁𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲, 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝗺𝗲 𝗺𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲.... », a-t-il répondu.

Avant de renchérir :
« Je suis pressé d’être un consommateur des progrès de mon pays, pressé d’être le témoin des réalisations de mon successeur qui, je le souhaite, fera mieux que moi. « 
Pour le Président béninois, il y souvent une guéguerre entre les présidents sortant et entrant, parce l’erreur provient du sortant.
« Sans doute parce que les sortants rechignent à redevenir de simples citoyens et veulent rester des acteurs. Ce ne sera pas mon cas. Je serai politiquement inexistant », a-t-il déclaré pour répondre la question sur les bisbilles entre les présidents sortant et entrant.
L’exemple du président béninois Patrice Talon et ses prédécesseurs comme Nicéphore Soglo et Boni Yayi (NDLR se regardent en chiens de faïence), illustre bien les propos de l’ex-homme d’affaires. Loin du Bénin, au Sénégal, on voit les ennuis que connaît Macky Sall face aux nouveaux dirigeants de son pays.

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L’investigateur

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