Conseil des ministres

Talon signe définitivement l’arrêt de mort de Jean-Baptiste Elias et son Anlc

L’investigateur 2/04/2020 à 09:50

En conseil des ministres ce 1er Avril 2020, le gouvernement béninois a pris des décisions notamment le remplacement de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (Anlc), présidée auparavant par le virevoltant Jean-Baptiste Elias.

Arrivé en fin mandat il y a quelque semaine, le bureau de l’ANLC, dirigé par son ancien président Jean-Baptiste Elias n’a pas été reconduit par le gouvernement. Une décision qui a étonné plus d’un, mais pour les plus optimistes-nés, c’était juste une question casting, le temps de remettre en scelle celui qui a longtemps été pris comme le plus clean des Béninois en termes de magouilles.
Mais à travers la décision prise ce jour en conseil des ministres, on s’est rendu compte que l’arrêt de mort définitif de Jean-Baptiste Elias, comme c’est de lui qu’il s’agit et son ANLC, a été signé. La preuve, la structure qu’il dirigeait naguère, vient d’être remplacée par une autre institution, qui à en croire les membres du gouvernement, réunis en conseil des ministres, sera plus performante

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En l’occurrence le Haut Commissariat à la Prévention de la Corruption (HCPC). Selon le compte rendu du conseil des ministres, depuis 2013 que l’Anlc existait, elle n’a produit que de résultats en dents de scie, s’agissant de la lutte contre la corruption.Alors des fonds y ont été engloutis, rappelle le conseil des ministres.
La dynamique que développent la Cour de répression des infractions économique et du terrorisme (CRIET) ; la cellule nationale de lutte contre la corruption (CENTIF) d’une part, et la Brigade économique et financière (BEF) d’autre part, exige une redéfinition du rôle de l’ANLC d’où son remplacement, peut-on lire à travers ce compte rendu du conseil des ministres.
En désespoir de cause, cette décision qui consiste désormais à remplacer l’ANLC par le HCPC sonne peu ou prou la fin de Jean-Baptiste Elias.
Rappelons qu’avant cette décision en conseil des ministres, l’ANLC a depuis quelques jours, un président intérimaire, Pascal Irenée Koupaki, ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République.




 
 

 
 
 

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