Bénin

Talon, son gouvernement répond aux préoccupations de la France sur l'affaire Madougou

Rollis HOUESSOU 17/01/2022 à 15:44

Le Mercredi 12 janvier 2022, le ministre Jean-Yves Le Drian a réagi à la condamnation de l’opposante béninoise Reckya Madougou, et a levé un coin de voile sur les tractations qui se font pour sa libération. C’était à la faveur d’une sortie médiatique au cours de laquelle il répondait aux préoccupations des confrères de Rfi.

En effet, à en croire le ministre de l’Europe et des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, il aurait mis la pression sur les autorités béninoises aux fins d’obtenir de leur part, la libération de l’ancienne ministre, Réckya Madougou condamnée à 20 ans de réclusion criminelle. Comme pour répondre à sa sortie, le secrétaire général adjoint, porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji s’est prononcé dessus.

En réponse aux préoccupations du député de la majorité du Parlement français au sujet de la condamnation de l’opposante béninoise Reckya Madougou, le ministre Jean-Yves Le Drian a laissé entendre que la France poursuivra ses pourparlers avec le Bénin et ceci dans l’optique de permettre à l’ancienne Conseillère spéciale chargée la microfinance du président togolais Faure Gnassingbé de recouvrer sa liberté.

Toute fois, pour le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, il n’est pas question que le Bénin reçoive une quelconque pression de la part de la France pour libérer l’ancienne ministre Reckya Madougou

 :" Depuis que l’ancien président français a été condamné par deux fois et que certains de ses soutiens ont même douté de l’impartialité de la justice, je n’ai pas noté que le Bénin ait fait pression sur la France pour demander l’allègement ou l’annulation des peines de Monsieur Nicolas Sarkozy" a déclaré Wilfried Léandre HOUNGBEDJI Secrétaire Général Adjoint et Porte-parole du Gouvernement.

Ceci pour faire allusion à l’affaire « l’affaire Bygmalion » dont l’issue du procès a occasionné la condamnation à 12 mois de prison ferme de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy coupable de financement illégal de campagne électorale. S’agissant de son cas, la peine de l’ancien président doit être aménagée en détention à domicile sous surveillance électronique. Mais il faut rappeler qu’il a relevé appel.

En citant cet exemple, Wilfired Houngbédji a voulu témoigner que nulle part au monde, il n’y a pas de verdict du juge qui satisfasse tout le monde. En outre, il veut démontrer qu’autant le dossier Madougou est évoqué par ses proches pour signifier que les droits de l’homme sont sous éteignoir au Bénin, autant les proches de Sarkozy en France évoque son cas pour signifier que le juge a pris position l’affaire Bygmalion.



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