En attendant le verdict du recours qu’ils ont porté devant la Cour Suprême, Sabi Sira Korogoné et son parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) sont out des prochaines joutes électorales prévues pour se tenir au mois de mai. Le balayeur annoncé en qui des esprits naïfs ont cru, a été balayé. Il n’a même pas fait le 1/3 du parcours avant de s’éclater comme une bulle de savon au contact du soleil. Selon les explications, le parti a commis des erreurs de gros débutant. Ses dirigeants ont fourni des dossiers plus qu’il n’en faut à la Cena, a fait savoir le président de l’institution, Emmanuel Tiando. C’était face à la presse lors d’un point de presse ce samedi 14 mars 2020. En effet, selon les explications qu’il a servies, le MPL a déclaré 3682 candidats alors que la loi ne prévoit que 3630 sièges à pourvoir. Cet excédent serait la conséquence du laxisme dont ont fait preuve les responsables du parti dans le traitement des dossiers. En clair, des doublons sont constatés dans certains arrondissements, des circonscriptions ont été oubliées. Face à ces ratés, l’institution en charge de la chose électorale n’a eu nul autre choix que d’opposer son refus à Korogoné et consorts, a clamé le président.
En clair, on peut se demander si ce nouveau-né n’a pas de conseiller juridique. En tout Cas, Sabi Korogoné et ses lieutenants l’apprendront à leur défend. Avec le système partisan, ne crée plus de parti politique, qui veut.