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Wilfried Houngbédji : "Le système partisan n’empêche pas la transhumance politique", selon le porte-parole

L’investigateur 24/09/2022 à 09:25

L’actualité a été très animée ces dernières semaines au niveau des partis politiques. De la fusion entre formation politique, à la démission d’un parti et l’adhésion à un autre les jours suivants de certains acteurs, le mercato politique est très bouillant. Ces mouvements sont la preuve de l’échec de la réforme du système partisan, selon certains observateurs de la scène politique nationale. Mais pour le porte-parole du gouvernement, il n’en est rien.

Pour Wilfried Léandre Houngbédji, les démissions au sein des formations politiques, sont des épreuves et ne signifient pas un échec de la réforme du système partisan. « La finalité de la réforme du système partisan, c’est de faire advenir chez nous de grands partis, d’envergure nationale, des partis qui soient suffisamment représentatifs pour conduire une politique d’État. Ce n’est pas parce qu’il y a des démissions d’un parti vers un autre que le système partisan est en danger. Un parti qui connait des démissions, c’est des épreuves, mais cela ne met pas en péril la réforme du système partisan », a-t-il dit dans des propos relayés par le Matinal.

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Le système partisan n’empêche pas la transhumance politique

Le porte-parole du gouvernement préfère retenir le seuil des 10% de suffrages imposé par le système partisan . « On dit qu’il peut exister mille partis politiques au Bénin demain. Mais seuls prendront des sièges dans les Conseils communaux, à l’Assemblée nationale ou le pouvoir suprême, ceux qui auront fait la preuve de réussir à avoir au moins 10% des suffrages au plan national », a-t-il dit.

Wilfried Léandre Houngbédji a ajouté « qu’on peut appartenir à un parti politique aujourd’hui et demain ne plus se sentir en phase avec ce parti pour une raison ou une autre et décider d’aller créer un autre parti ou bien d’adhérer à un autre parti politique. Vous devez noter que cette réforme n’est pas celle qui vise à arrêter la transhumance politique. C’est une autre problématique qui peut être demain pourrait trouver d’autres solutions ».



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