Le lundi 24 juin dernier, les prédécesseurs de Patrice Talon, Boni Yayi et Nicéphore Soglo, ont rencontré le chef de la junte militaire à Niamey, le Général Abdourahaman Tiani pour un dégel de la crise qui secoue le Bénin et le Niger. Au retour de leur voyage, les deux anciens présidents ont rencontré le lundi 1er juillet, le chef de l’Etat Patrice Talon. Leur démarche est salutaire selon des acteurs politiques béninois

Au Bénin, la démarche des deux facilitateurs a suscité des réactions dans le microcosme politique.
Pour le porte-parole de la Renaissance Nationale, Mohamed Akitola, l’essentiel est que les différentes démarches aboutissent et que la crise soit résolue.
« Il n’est plus question de se demander si dans les coulisses, les anciens chefs d’Etat, Nicéphore Soglo et Boni Yayi ont été mandatés ou non par l’actuel président de la République, Patrice Talon », a déclaré le porte-parole du parti RN. « La démarche est salutaire », a-t-il souligné au micro de bip radio.

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Pour sa part, Prospère Adokonou, chargé des affaires juridiques au niveau du parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe), dira qu’entre
« Le Niger et le Bénin, il ne devrait pas avoir de bruit et quand il y a du bruit comme ça, il faut passer par tous les moyens pour retrouver la sérénité des relations qui existaient avant entre les deux pays. L’initiative est venue des deux anciens chefs d’Etat, je suis sûr que s’ils ont pu rencontrer l’actuel chef d’Etat, certainement il y a eu entente entre eux avant que les deux-là, ne partent pour le Niger. »
Il rappeler qu’à Niamey, les facilitateurs Boni Yayi et Nicéphore Soglo ont pu rencontrer les autorités dont entre autres, le leader du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général Abdourahamane Tchiani. Au terme de leur tête-à-tête, il a été décidé qu’une commission tripartite soit mise sur pied pour travailler au règlement définitive de la crise.