Bénin
26 Docteurs boursiers du projet (PPAAO) désespérés, appellent Talon au secours
Depuis que le projet de loi sur l’insertion est initié, les boursiers d’Etat et des coopérations sont voués aux gémonies, parce que le but visé par les auteurs de cette calomnie est de faire croire à l’opinion, qu’ils ont choisi en toute conscience, la voie de l’exil professionnel. Mais la réalité est toute autre.
Il coule de source que la planche de salut pour les nombreuses compétences formées par les fonds publics et qui sont dans l’impasse reste qu’ils aillent prouver leur compétence sous d’autres cieux. A dire vrai, le ver est dans le fruit. Car, des administrations, apôtres du conflit générationnel ont l’art d’éteindre en cette jeunesse, prête à servir, l’abnégation et la volonté de rendre à sa nation, ses dus. Depuis 2013 en effet, 26 jeunes Béninois, lauréats de la bourse du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), ont été envoyés en formation d’une part, dans la Faculté des Sciences Agronomiques et de l’eau (FSA) et, d’autre part, à la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) de l’Université d’Abomey-Calavi. En raison des engagements pris avec le Programme Cadre d’Appui à la Diversification Agricole ProCAD, ils ont pu conduire à bon port, leur formation. Mais au grand dam de tous, ils rongent leur frein et se morfondent tous les jours, et ce depuis 2016 avec leur parchemin qui hélas servent d’ornement dans les tiroirs. L’insertion des uns et la réinsertion des autres butent contre le refus des différents responsables qui en principe devraient les accueillir et leur faciliter la tâche. A la lumière des résultats produits au terme de leur formation, point de doute sur leur compétence. Faudrait-il, encore que nous sommes au temps du Nouveau Départ, former des cadres à grands frais et les laisser à la maison ? Une question de bon sens au ministre de l’Agriculture et de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui dont relèvent les structures en manque de cadres dont répond le profil des docteurs formés par le projet (PPAAO) sous l’initiative du gouvernement béninois, soutenu par la Banque Mondiale. Dommage que ceux qui dorment sur le même lit ne font pas forcément les mêmes rêves. Le président Patrice Talon dont les ambitions pour un Bénin révélé sont aussi grosses qu’une maison, n’est peut-être pas sur la même longueur d’onde que ces cadres des structures concernées et ; qui dépendent du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Le ministre Gaston Dossouhoui est-il au courant de ce dysfonctionnement ? Certainement pas. Sinon, il est souhaitable qu’il corrige le tir pour le bonheur de la production agricole, vœu cher à lui-même.
Les spécialités en question
vingt six spécialistes en Aménagement et Gestion des Ressources Naturelles, en Nutrition et Sécurité Alimentaire en Production Végétale, en Production Animale, en Pêche et Aquaculture, en Génétique, biotechnologie et ressources biologiques, en microbiologie et technologie alimentaire, en Hydrobiologie et Aquaculture, en évaluation des ressources en eau, en évaluation des parcours de pêche, en agroéconomie, en évaluation des risques et changements hydro climatiques, en génétiques et amélioration des plantes et sélectionneurs des variétés etc. Des spécialités, domaine de prédilection des 26 Docteurs en question.
Société
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