Ce dimanche 6 août, des milliers de supporteurs de la junte militaire, se sont rassemblés dans un stade de Niamey. A ce jour, date d’expiration de l’ultimatum fixé par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, pour une éventuelle intervention armée, les putschistes ont testé leur popularité.

C’est le jour de l’expiration de l’ultimatum de la CEDEAO que les militaires qui ont organisé un coup d’Etat au Niger, ont choisi pour tester leur popularité. Ce sont près de 30 000 partisans du coup d’Etat militaire au Niger qui se sont rassemblés dans un stade de Niamey, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Sous les ovations du public acquis à sa cause, une délégation des membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP, qui a pris le pouvoir) est arrivée dans le stade.

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Le général Mohamed Toumba, un des dirigeants du CNSP, a pris la parole devant la foule pour dénoncer ceux « qui sont tapis dans l’ombre » et qui « sont en train de manigancer la subversion » contre « la marche en avant du Niger ». « Nous sommes au courant de leur plan machiavélique », a-t-il dit.

Pour rappel, dans l’ensemble, des partenaires occidentaux et africains du Niger, ont dénoncé ce coup de force.
Mais par contre, les militaires nigériens ont reçu le soutien de leurs homologues du Mali et du Burkina Faso – également arrivés au pouvoir par des putschs en 2020 et 2022 – qui affirment qu’une intervention au Niger serait une « déclaration de guerre » à leurs deux pays.