Au cours de sa sortie politique le 18 février 2023 à Grand-Popo, Candide Azannaï a fait un rappel au président de la République, M. Patrice Talon. Selon ses propos, ce qui doit préoccuper le Chef de l’Etat, devrait être sa manière de quitter la scène politique à la fin de son second et dernier mandat.

Le chef de la "Résistance Nationale" estime que le début d’une aventure en politique n’est pas le plus important. « En politique, le plus important n’est pas d’entrer en scène. En politique, le plus important n’est pas le saut sur le podium. En politique, c’est comment on se retire, on quitte la scène. Le plus important pour un homme politique, ce n’est pas d’entrer en scène. Ce n’est pas les frasques, c’est l’instant du retrait, l’instant où on quitte », a confié Candide Azannaï.

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Pour appuyer son argumentaire, l’ancien député recommande de « poser la question » à Blaise Compaoré ou à Alpha Condé, qui étaient respectivement président du Burkina Faso et de la Guinée. Ces deux personnalités ont pour point commun d’avoir quitté le pouvoir sans aller au bout de leur dernier mandat.

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Le premier cité a quitté le pouvoir en 2014 après avoir été chassé par la rue et a trouvé refuge en Côte d’Ivoire depuis plus de sept ans. Le second quant à lui, a été évincé lors de l’entame de son troisième mandat par l’armée. Aujourd’hui en exil, Alpha Condé qui a perdu les privilèges du pouvoir est en train de faire l’amère expérience d’une gestion sans doute approximative de ses moments de gloire. Oubliant au passage qu’il y a « une vie après le pouvoir », les deux personnalités politiques citées par le président de Restaurer l’Espoir sont de vivants exemples pour les présidents en exercice qui oublient que « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit, et l’obéissance en devoir. »