Le club Hevioxo MMA a réagi aux critiques qui l’ont visé depuis la publication du communiqué de la justice togolaise concernant l’affaire Frère Hounvi, également connue sous le nom de Steve Amoussou.

Dans un communiqué publié ce jeudi 12 septembre, le club a dénoncé ce qu’il considère comme une campagne médiatique orchestrée par des personnes poursuivant des objectifs bien précis. « Il est regrettable que ces personnes aient choisi d’associer une discipline sportive et des athlètes à des débats politiques. Nous souhaitons informer l’opinion publique que notre association sportive ne s’identifie ni de près ni de loin à l’image négative qu’on tente de lui attribuer », peut-on lire.

Le club Hevioxo MMA précise qu’il s’efforce, depuis sa création en 2015, de promouvoir le Bénin à l’échelle internationale et de placer le pays sur la carte mondiale du MMA grâce à ses athlètes, notamment Chérif Dramé, premier combattant béninois à participer à l’Arès Fighting Championship, l’une des plus prestigieuses organisations européennes de MMA, et Jean Do Santos, jeune prodige invaincu en Europe, leader du tournoi africain des poids légers à l’African KnockOut Show.

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« Nos entraînements sont ouverts au public et notre salle, située à la Haie Vive, est bien connue. Nous invitons toutes les personnes intéressées par le MMA à venir nous découvrir. Nous restons attachés aux valeurs fondamentales de notre club : solidarité, bienveillance, abnégation, respect et dignité », ajoute le club, tout en remerciant ceux qui lui ont témoigné leur soutien face aux critiques.

Il convient de rappeler que, le 24 août 2024, la justice togolaise a publié un communiqué sur l’affaire Frère Hounvi, citant trois Béninois comme les présumés ravisseurs de Steve Amoussou, dont l’un, un athlète MMA, était coach au Hevioxo MMA.

Une tache sur la réputation du club Hevioxo MMA

Malgré cette tentative de clarification, la condamnation de Jimmy Gandaho, coach au sein du club, a terni l’image de l’institution. En effet, Gandaho a été reconnu coupable de complicité dans l’enlèvement de Steve Amoussou du Togo vers le Bénin, le cyber-activiste étant soupçonné d’escroquerie. Considéré comme l’un des principaux instigateurs de cette affaire, M. Gandaho a été condamné à 24 mois d’emprisonnement, dont 12 mois ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Bien que le club ait pris le soin de dissocier ses activités des actes commis par M. Gandaho, il reste marqué par ce scandale, compromettant ainsi ses efforts de développement et son image, susceptible à l’origine de promouvoir les arts martiaux mixtes au Bénin.