Le médecin traitant de la journaliste Marlène Zomahoun décédée après une césarienne, a été présenté au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo, ce jeudi 1er juin 2023. Mais il retourne au commissariat central pour des raisons bien connues.

Le médecin gynécologue C. Y. gardé à vue dans la journée d’hier au commissariat central de Porto-Novo y est retourné après sa présentation au procureur, ce jeudi 1er juin. Selon une source proche du dossier relatif au décès de la journaliste, Marlène Zomahoun césarisée dans le centre de santé du médecin en question et qui est décédée, des raisons valables ont motivé le retour du gynécologue dans sa cellule au commissariat central de Porto-Novo.
Entre autres, le procureur a demandé des enquêtes complémentaires avant de décider de relâcher ou non le médecin traitant de l’ancienne employée de Guérit Tv Monde et du Journal Nord Sud Quotidien. En outre, il a réclamé une autopsie du corps de la défunte et l’avis de l’ordre des médecins du Bénin sur l’affaire. Plus est, la déposition du mis en cause de cette affaire qui a conduit notre consœur dans l’au-delà.
En gros, ce sont ces raisons qui ont motivé le retour au commissariat du médecin traitant. Il est également notifié à la famille qu’elle ne doit plus toucher au corps jusqu’à l’autopsie.

Lire aussi : Bénin : un médecin gardé à vue après la césarienne d’une journaliste décédée

Césarisée dans une clinique de la place le 16 Mai dernier, Marlène Zomahoun a par la suite saigné et a eu des douleurs au bas ventre sans être soignée de façon appropriée. Malheureusement, elle est décédée le dimanche 28 Mai des suites desdites douleurs.
Alertées par les médias, les autorités ont pris le dossier à bras-le-corps et la justice s’en est autosaisie. A l’étape des enquêtes préliminaires, la maman de la victime elle a d’ores et déjà été écoutée, selon nos informations.