Société

Le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum s’est prononcé sur la saisie des biens immobiliers de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon la semaine dernière par la justice dans une affaire qui l’oppose au fisc Béninois. Pour l’ancien avocat, la justice n’a fait que son travail.

Le ministre béninois de la justice et de la législation, Séverin Quenum désapprouve le tollé suscité par la saisie des biens appartenant à Sébastien Ajavon par la justice. Certes l’avocat de l’homme d’affaires, Bensimhon dénonce une « nouvelle instrumentalisation de la justice » et soutien que « aller chercher les cuillères et la table de cuisine » de l’ancien président de la ligue de football professionnelle du Bénin est « inadmissible ». Mais à l’opposé, le garde des sceaux béninois estime qu’il s’agit d’une « affaire de justice » qui n’a fait que son travail. Dans cette logique donc, le ministre Séverin Quenum s’étonne du raffut médiatique qu’il avait autour de l’affaire." Je ne comprends pas tout le raffut médiatique que l’on fait autour de cette histoire. Il ne s’agit que d’une simple exécution de décision judiciaire, comme il y en a chaque semaine des dizaines", a-t-il confié dans des propos rapportés par Jeune Afrique. Il a ajouté qu’il ne faudrait pas nourrir des suspicions parce que son ministère n’a pas communiqué sur l’opération. "On ne cherchait pas à cacher quoi que ce soit", rassure t-il. Car, il faut le signaler, l’information a fait le chou gras des médias la semaine dernière et des internautes en ont profité pour vitrioler le régime en place.

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Pour rappel, la Cour suprême avait ordonné la saisie le 22 mars 2022 de la maison de Sébastien Ajavon et il fallait dans un délai de rigueur commencer par vendre ses biens pour solder son amende de plus de 160 milliards Fcfa. Une décision liée à l’affaire de TVA qui oppose l’homme d’affaires à l’Etat béninois. Il a été condamné par ailleurs par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à 20 ans de prison pour trafic de drogue.

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Rollis HOUESSOU

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