Invité dans une émission sur Eden TV ce dimanche, le Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), Urbain Amègbédji a fait des déclarations sur le chômage au Bénin. lesquelles déclarations continuent d’alimenter la polémique, surtout de la part des internautes qui ont volé dans les plumes de l’invité des confrères de ladite chaîne.

Les béninois ne se retrouvent pas dans les chiffres avancés par le Directeur Général de l’ANPE sur le chômage. Selon ses déclarations, le Bénin ne souffre pas d’un problème de chômage, mais de sous-emploi. "Le taux de chômage au Bénin est de 2%. Il ne faut pas occulter un autre phénomène qui frappe durement l’Afrique et particulièrement le Bénin ; c’est le sous-emploi. Nous avons un taux de sous-emploi de 70%" a déclaré Urbain Amègbédji. Des chiffres repris en guise de moquerie par les internautes qui n’ont fait aucun cadeau au Dg /Anpe. Pour beaucou, il s’agit des chiffres inventés et d’autres ont carrément estimé que l’invité ne mérite pas le sujet sur lequel il est sollicité pour donner son point de vue. Malgré ses tentatives pour se tirer d’affaires par le biais de la définition du chômage selon le Bureau International du Travail (BIT), Urbain Amègbédji n’aura guère comblé les attentes lors de son passage.
" Une personne doit remplir simultanément trois conditions : être sans emploi au cours de la semaine de référence de l’enquête, avoir effectué une démarche active de recherche d’emploi et être disponible pour travailler immédiatement pour être considéré comme chômeur au sens du Bureau International du Travail (BIT)"., a-t-il déclaré.

| Lire aussi : Insécurité Talon : un togolais et un couple italien enlevés par des présumés terroristes

| Lire aussi : Culture : Charlotte Dipanda et plusieurs autres artistes déjà à Cotonou pour la 7è édition du Gala du Style Africain

Mais aujourd’hui, la jeunesse qui donne un autre sens différent du sien au chômage le voit plutôt dans un rôle purement politique où il a tenté de faire la part belle au régime en place. Surtout pour certains les anciens travailleurs des société ou agences dissoutes sous l’actuel régime (Sonacop, Cncb, ABP), sont venus gonflés le rang des chômeurs. Ce que ne partage pas visiblement le Dg/Anpe qui voit le verre à moitié plein.

Toutefois, Urbain Amègbédji estime que la solution idéale contre le sous-emploi se trouve dans la création des entreprises." La solution idéale, c’est qu’il y ait plus d’entreprises, que l’économie croisse davantage et que le recrutement puisse permettre aux gens de se retrouver ".