Politique

Au pouvoir depuis quelques années, le Président Patrice Talon a beaucoup plus misé sur la construction des infrastructures. Des routes en passant par les stades omnisports et autres, le régime de la Rupture en a consacré tout un mandat. Ce qui est extraordinaire selon les partisans contrairement à Antoine Guédou de l’opposition qui soutient plutôt que le Chef de l’Etat a rempli les prisons.

Le Président du parti Grande Solidarité Républicaine (GSR), Antoine Guédou ne voit rien d’extraordinaire dans ce qui se fait sous le chantre de la Rupture. Notamment en ce qui concerne les infrastructures. Interrogé sur la question sur un plateau d’une télévision de la place, l’opposant au régime en place estime que les anciens présidents en ont également faits, à hauteur des moyens dont ils avaient disposé." Avez-vous vu un seul gouvernement, ne pas faire des infrastructures ? C’est de l’ordinaire. Le président Patrice Talon n’a pas été élu pour vendre de la moutarde. Il fait donc son travail, comme ses prédécesseurs l’avaient également fait. L’Etat est une continuité. Prenez une seule infrastructure (réalisée sous Talon) et mettez là dans un contexte où rien n’a été fait, ça ne vaudra rien", a déclaré l’opposant qui trouve même insuffisantes les actions du gouvernement dans ce domaine.

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Pour Antoine Guédou, ces infrastructures sont insuffisantes au regard des moyens que le Chef de l’État Patrice Talon a eu à sa disposition contrairement à ses prédécesseurs qui avaient fait, selon ses dires, avec leurs moyens de bord." Je dirai insuffisant peut mieux faire. Je m’explique. Les différents présidents qui sont passés, ils ont travaillé avec un budget d’environ 600 milliards de Fcfa. Le président Talon a travaillé en moyenne avec 1800 milliards de Fcfa pour ne pas dire 2000…Les ressources allouées aux autres présidents, c’est à peine le tiers de ce qu’on a donné (à Patrice Talon). Il s’agit de la vie chère, l’absence d’augmentation du Kopeck pour les fonctionnaires pendant 6 ans et le remplissage des prisons de prisonniers politiques", croît savoir le Président du parti GSR Antoine Guédou selon les propos rapportés par LNT. Il souhaite cependant que le gouvernement continue d’investir dans la construction des infrastructures, mais avec moins de casses, moins de remous social, moins de pression fiscale même s’il trouve par ailleurs que le coût social de ces investissements pour la population n’est pas reluisant.

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