La mort de l’agresseur du président de la transition Assimi Goïta a été annoncée le dimanche 25 juillet dans la soirée par les autorités maliennes. Mais des réactions se font déjà entendre autour de la mort d’Alassane Touré qui paraît suspecte aux yeux de la population.

La mort d’Alassane Touré, agresseur du président de la transition au Mali, Assimi Goïta fait couler assez d’encre et de salive. C’est la preuve qu’une Commission Nationale des Droits de l’Homme exige une enquête dessus.

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Malgré les explications des autorités du pays à savoir que lors « des investigations, l’état du détenu s’est dégradé ». Dans ses explications, le gouvernement a rappelé qu’une autopsie a été ordonnée pour déceler les causes réelles de sa mort. Une « autopsie ordonnée par le gouvernement pourra durer quelques semaines », a souligné une source hospitalière.

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En effet, Alassane Touré a été évacué d’urgence à l’hôpital Gabriel Touré ; ensuite transféré à l’hôpital Point G. Mais c’est à ce lieu qu’il a fini par rendre l’âme.

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Pour la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), il s’agit là d’une mort en détention, et il faut donc qu’une enquête soit immédiatement diligentée. « C’est toujours inquiétant une mort en détention. Cela corrobore vraiment nos préoccupations depuis un certain moment. Dans nos différents rapports, nous évoquons les cas de violation des droits des détenus : en plus de la surpopulation carcérale, il y a des traitements inhumains et dégradants pour ne pas parler des tortures au niveau de certains centres de détention », précise Aguibou Bouaré, président de la CNDH, rapporte Rfi.

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Rappelons que le défunt a, au terme de la prière musulmane du mardi 20 juillet 2021, pendant la Tabaski, a tenté d’agresser au couteau, le président malien Assimi Goïta.