Bénin

Atlantique : Ouidah célèbre les combattants pour la fin de la traite négrière et l’abolition de l’esclavage

L’investigateur 23/08/2020 à 13:39

Instituée depuis 1998 par l’UNESCO, la Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son abolition (JISTNA) est célébrée le 23 Août de chaque année. Cette année, les manifestations officielles se sont déroulées au mémorial de Zoungbodji à Ouidah, sous le regard attentif du Maire de la cité des Kpassè, Christian Houetchenou, des membres du conseil communal, de Madame Carole Borna, représentant le Ministre de la Culture, du Tourisme et des Arts, de l’honorable Mathieu Adjovi, du Préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia et de quelques invités.

Dans leurs déclarations, les différentes autorités ont convié les uns et les autres, à se souvenir de nos ancêtres qui ont connu la dure expérience de la traite négrière.

Lire aussi : Qualité des routes : « le Bénin grappille 03 places dans le classement des pays africains

Au Bénin, « La Route de l’esclave » est l’un des lieux de mémoire qui a œuvré de façon déterminée à une meilleure connaissance de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs conséquences. Les autorités présentes ont par ailleurs, félicité les membres du Comité de Commémoration du 23 Août, (CCOM23) ayant à sa tête Monsieur Christophe CHODATON, pour la parfaite organisation.

Pour histoire, c’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a débuté à Saint-Domingue une insurrection. Esclaves noirs et affranchis ont revendiqué à l’époque, la liberté et l’égalité des droits avec les citoyens blancs. Cette insurrection a joué un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique. Elle est menée par Boukman, un prêtre vaudou. L’homme périt au combat, mais ses successeurs, dont Toussaint Louverture, ont continué le combat qui aboutit, le 1er Janvier 1804 à l’indépendance d’Haïti.
R A




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook