La récurrence du terrorisme au Bénin est un sujet préoccupant qui défraie la chronique. Par le truchement d’un communiqué publié sur son site, l’Ambassade de France près le Bénin rend public un communiqué pour alerter les ressortissants français vivant au Bénin et les voyageurs.

« En raison de possibles incursions de groupes armés terroristes et du risque d’attaque ou d’enlèvement, il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières du Burkina Faso, d’une grande partie du Niger et d’une partie du Nigéria, y compris les parcs nationaux de la Pendjari et du W, et les zones mitoyennes à ces parcs. Ce niveau de vigilance (« formellement déconseillé », en rouge sur la carte) est incompatible avec les activités touristiques.

Avant tout déplacement au Bénin, il est vivement recommandé de consulter l’onglet Sécurité de cette fiche, d’observer strictement les consignes de sécurité et de se conformer au zonage sécuritaire tel qu’indiqué sur la carte », indique le communiqué. Intitulé « Risque sécuritaire aux frontières nord », ce communiqué fait suite aux deux attaques successives, toutes opérées par le biais des mines improvisées les mardi 08 et jeudi 10 février 2022.

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Au terme, le bilan est évalué à 09 morts, selon le compte-rendu du Conseil extraordinaire des ministres datant d’hier. Soit les plus meurtrières des attaques opérées depuis que l’ennemi a commencé par frapper le Bénin.

Mais en réalité il s’agit d’un message dont fait usage la diplomatie en cas de risque d’insécurité dans tout pays. En dehors de ce communiqué de l’Ambassade de France, le parquet français antiterroriste a ouvert une enquête après la mort d’un instructeur français en contrat avec African Park Network (APN) et tué dans l’attaque du mardi dernier.