Au Bénin, une répression contre les infractions de la route par la Police républicaine est en cours depuis le 1er mars. L’opération se justifie selon les gouvernants, par cette volonté qui consiste à réduire le nombre de décès lié aux accidents de circulation.

Lors d’une intervention sur la radio nationale ce dimanche, Aubin Adoukonou, Directeur du Centre national de sécurité routière (CNSR), a confié que depuis 2021, plus de mille personnes perdent la vie dans une année lors des accidents de circulation au Bénin. "Nous avions environ 1,3 million de personnes qui décèdent dans le monde entier. Rapporté au Bénin, aujourd’hui nous sommes à 850 décès par an. Ça fait pratiquement un peu plus de trois morts par jour. Et donc, particulièrement à partir de 2021, la courbe a monté. Et nous sommes allés jusqu’à environ 1 020 et quelques", a-t-il dit.

Pour réduire ce nombre de décès, toutes les infractions routières, excepté le défaut d’immatriculation de plaque pour les motos, font l’objet de répression. L’opération est annoncée pour s’inscrire dans le temps. Des propos du Dg/CNSR, confirmés par le porte-parole de la police républicaine, Eric Orou Yérima qui lui aussi, était sur l’émission.

Pour rappel, à compter du 1er mars dernier, les forces de l’ordre ont été mobilisées pour sanctionner les conducteurs de voiture en infractions, notamment pour des manquements tels que le défaut d’éclairage, l’usure des pneus, le défaut d’assurance, le téléphone au volant. Le défaut de permis de conduire, de visite technique, de TVM, de plaque d’immatriculation et le non-port de ceinture sont sanctionnés.

Quant aux conducteurs de moto, le non-port de casque aussi bien par le conducteur que son passager, fait l’objet de répression. Le non-respect des couloirs de circulation, soit la chaussée pour les véhicules et la piste cyclable pour les motos, est aussi sanctionné.