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Au Mali, les autorités réclament le « retrait sans délai » de la mission de l’Onu
Le mandat de la Minusma au Mali devient « presque impossible », selon les Nations-Unies, et sans l’accord du gouvernement. Depuis le coup d’État militaire de 2021, les relations entre la junte au pouvoir à Bamako et la communauté internationale se sont considérablement détéiorées.
Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali, a demandé vendredi devant le Conseil de sécurité de l’Onu le retrait de la mission des Nations-Unies dans son pays (Minusma). « Le réalisme impose le constat de l’échec de la Minusma dont le mandat ne répond pas au défi sécuritaire », a-t-il déclaré. Or, à la fin de ce mois, les autorités maliennes doivent se prononcer sur un éventuel renouvellement du mandat de la mission de maintien de la paix.
Pour M. Abdoulaye Diop, « la Minusma semble devenir partie du problème en alimentant les tensions communautaires, exacerbées par des allégations d’une extrême gravité, et qui sont fortement préjudiciables à la paix, à la réconciliation et à la cohésion nationale du Mali ». Aux côtés de mercenaires russes du groupe Wagner, l’armée malienne est accusée de crimes de guerre et de massacres de civils par l’Onu.
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Le ministre malien a dénoncé « un sentiment de méfiance des populations à l’égard de la Minusma et une crise de confiance entre les autorités maliennes et la Minusma ». « Au regard de tout ce qui précède, le gouvernement du Mali demande le retrait sans délai de la Minusma », a-t-il conclu.
Donc, la poursuite des opérations avec ce manque de coopération des autorités maliennes est impossible dans le pays, en proie à une guerre civile depuis 2012, selon les Nations unies. « Le maintien de la paix est basé sur le principe du consentement du pays hôte, et sans ce consentement, les opérations sont presque impossibles », a déclaré le chef de la Minusma, El Ghassim Wane.
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