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Au Niger, Bola Tinubu veut accorder une dernière chance à la diplomatie pour une sortie de crise

L’investigateur 26/08/2023 à 17:39

La pression militaire est sur la table en dépit des appels à l’apaisement sur fond de médiation diplomatique pour un règlement de crise au Niger. Pour s’en convaincre, le président du Nigeria, président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Bola Tinubu veut accorder une dernière chance à la diplomatie. Mais...

Il reçoit de pression de la part de certains de ses pairs africains pour une intervention militaire de la Cédéao au Niger, mais néanmoins, le président Bola Tinubu veut donner une dernière chance à la diplomatie, peut-être avant toute intervention militaire au Niger.
Lors de sa rencontre avec les Oulemas jeudi dernier, il l’a encore martelé. « C’est moi qui retient la CEDEAO pour le moment », a-t-il déclaré. Avant de fustiger l’attitude des militaires. « Les putschistes ne peuvent pas utiliser l’arme qui leur a été donnée pour protéger la souveraineté du pays et la retourner contre le Président Mohamed Bazoum et les institutions du pays », a-t- il tempêté. Malgré sa colère il a souhaité renvoyer les médiateurs une fois au Niger.

Lire aussi : [Nigeria : l’opposant Atiku réclame les diplômes de Tinubu auprès de l’Université d’État de Chicago>https://www.linvestigateur.info/?Nigeria-l-opposant-Atiku-reclame-les-diplomes-de-Tinubu-aupres-de-l-Universite&var_mode=calcul]

« Je vais vous demander de prendre des dispositions pour retourner en République du Niger une dernière fois pour demander à la junte de libérer et de réinstaller le Président Bazoum sur son fauteuil de président, après ça je ne pourrais plus rien faire », a-t-il déclaré.
La Cédéao qui a fustigé le comportement de la junte et dénoncé le coup d’Etat, a activé sa force d’ »attente » et est prête à dégainer à tout instant. S’il estvrai que des puissances étrangère dont la Russie estiment que le règlement de la crise devrait se faire de façon diplomatique, pour des pays comme la France, l’option envisagée par la Cédéao à savoir : l’intervention militaire aux fins de restaurer l’ordre constitutionnel est soutenue.
La junte qui tous les jours pose un pas de plus, a déclaré que le "retour du président déchu, Mohamed Bazoum n’est plus d’actualité", contrairement au souhait de la Cédéao.




 
 

 
 
 

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