Le landerneau politique béninois connaît des soubresauts avec les fusions de part et d’autre. A telle enseigne qu’on se demande si le parti de l’ancien syndicaliste, Jacques Ayadji pourra survivre d’ici 08 janvier 2023, date à laquelle se tiendront les législatives.

Le Parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE-BENIN) de Jacques Ayadji pourra-t-il résister au vent de « fusion » qui souffle et emporte les partis, même ceux qui ont de vieux os ? La question est sur toutes les lèvres vu que plus rien ne résiste au chantre de la Rupture et sa réforme du système partisan. Pour le précurseur du Nouveau Départ, la planche de salut demeure les grands ensembles et l’ordre est donné désormais aux partis soutenant ses actions de se mettre ensemble.

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En effet, après l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), emporté par sa fusion avec le Bloc Républicain (BR), c’est au tour du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), d’être phagocyté par l’Union Progressiste (UP). Malgré le jeu des mots de son président Adrien Houngbédji, tout concourt à dire qu’il est tombé dans le piège de la Rupture, en dépit de sa résistance. Et, plus résistante que « Hagbê », c’était l’actuelle présidente de l’Institut National de la Femme (INF), Madame Claudine Prudencio.

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Deux chefs « résistants » de partis, passés à la casserole ; et qui ont dû faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Leurs exemples édifient davantage et ceux qui ont une once de compassion pour l’ancien syndicaliste, Jacques Ayadji qui se bat pour la survie de son parti, se demandent s’il n’est pas le prochain président de parti sur la liste. En tout cas, depuis hier, on se demande à quelle sauce seront mangés le leader du Moele-Bénin et ses apparatchiks ?