Un communiqué publié le 14 mars dernier par le parti Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin), remet en cause le vivre-ensemble au sein des partis soutenant le président Patrice Talon. Jacques Ayadji président dudit parti, n’a pas à travers la Direction de communication, ménagé l’ancienne présidente de l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), Madame Claudine Prudencio.

Très en colère après les propos tenus par la présidente de l’Institut National de la Femme (INF) sur une émission dimanche passé, l’ancien syndicaliste et ses affidés ont remué le couteau dans la plaie et mis au goût du jour, les dessous de leur possible « fusion ou absorption » dans le cadre des législatives 2019 avec UDBN.
En d’autres termes, les mots et le ton utilisés traduisent les soubresauts qui secouent ces partis agglutinés autour du précurseur du nouveau départ. Lire les détails.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Claudine A. PRUDENCIO a fait économie de vérités

Invitée le dimanche dernier sur le plateau d’une chaîne de télévision privée de la place, la Présidente de l’Institut National de la Femme (INF), Mme Claudine A. PRUDENCIO s’est proprement mélangé les pédales. A la question du journaliste relative à un projet avorté de fusion entre le parti MOELE-BÉNIN et celui défunt de l’UDBN dont elle était la génitrice, l’ancienne parlementaire a répondu, presque dépitée, à peu près ceci : " Comme MOELE-BENIN n’a pas été aux élections communales, on les a approchés pour qu’ils viennent dans l’UDBN. Mais comme eux ils se croient tellement mastodontes, ils ont préféré faire chemin seuls. Donc on les a laissés continuer. Donc l’avenir nous donnera quand même raison. On verra bien ".

Contrairement à ce que tente de faire croire l’ex-chef de la défunte UDBN, elle ne s’est pas rapprochée de MOELE-BÉNIN après les élections communales de 2020. Bien au contraire, c’était dans la perspective des préparatifs de ces élections, qu’elle s’est rapprochée en personne des responsables de MOELE-BÉNIN pour négocier une mise ensemble des deux partis politiques. Seulement, et il faut le dire, sa démarche avait péché par manque de sincérité et ses déclarations d’aujourd’hui le prouvent.

En son temps, Mme Claudine PRUDENCIO avait mis sur la table deux options : la fusion et l’absorption. La première était irréalisable au regard du court délai qui séparait le moment des discussions de la date du scrutin communal car il y avait un fort risque que le récépissé définitif du nouveau parti ne soit pas obtenu à temps. La deuxième était irréaliste parce que MOELE-BÉNIN, ayant vite perçu la malice de son interlocutrice, avait fermement rejeté l’idée de se lancer dans la course électorale sous la bannière de l’UDBN.

Peut-on reprocher à quelqu’un d’avoir refusé de prêter flanc à un marché de dupes ? Pourtant, c’est ce qui se lit à travers la colère et l’amertume de Mme Claudine A. PRUDENCIO à l’évocation de l’échec de sa démarche douteuse. À aucun moment, les responsables de MOELE-BÉNIN n’ont prétendu être des mastodontes. Bien au contraire, ses militants, de la base au sommet, sont connus pour leur humilité et leur dévouement sans prétention aucune. Mais si du haut de son piédestal, l’ex-chef de parti a constaté par elle-même le maillage de MOELE-BÉNIN sur le terrain, l’on ne peut lui en vouloir.
Toutefois, la Présidente Claudine A. PRUDENCIO peut s’inspirer des valeurs de MOELE-BÉNIN pour réussir sa mission républicaine de la promotion de la femme. Car MOELE-BÉNIN reste l’unique parti, à l’opposé de beaucoup d’autres tels que l’ex-UDBN, à faire la promotion des femmes par les actes et non pas seulement par des mots. L’une des dernières en date est celle de la désignation d’une femme en duo avec un homme au sein de la coordination nationale de campagne du duo TALON-TALATA pendant que l’ex UDBN n’a pas pu trouver en son sein une seule femme pour faire partie de ses deux représentants dans cette coordination nationale de campagne.

Cotonou, le 14 mars 2022,

La Direction de l’Information, de la Production et de la Communication de MOELE-BÉNIN.