Le rachat de Société Générale Bénin et de sa succursale au Togo continue de faire couler d’encre et de salive. Lors de son rendez-vous hebdomadaire du vendredi 02 août dernier, avec les professionnels des médias, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a opiné sur la question.

En rachetant les parts de Société Générale dans sa filiale au Bénin, le gouvernement béninois entend sauvegarder les intérêts des béninois. C’est du moins, l’explication donnée vendredi, par Wilfried Léandre Houngbédji, justifiant ainsi le rachat de Société Générale Bénin et de sa succursale par l’Etat béninois. « Nous, nous avons considéré que compte tenu de sa présence sur ce marché et de la part qu’elle avait, il nous fallait préserver les intérêts de nos concitoyens en faisant en sorte que ces activités ne disparaissent pas totalement », a-t-il avancé. De sorte que, poursuit-il, « si vous êtes client de la société générale et que vous ne voulez pas aller dans une autre banque du jour au lendemain, on fait en sorte que vos intérêts soient préservés ».

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À noter que le processus de cession de la société est toujours en cours. Au terme, l’État béninois deviendra propriétaire de 93,43% des parts détenues par le groupe français. Dans son communiqué, la Société Générale a précisé que le projet de cession est « soumis à l’approbation des instances de gouvernance des entités, aux conditions suspensives usuelles ainsi qu’à la validation des autorités financières et réglementaires compétentes ». Il devrait être finalisé d’ici le premier trimestre de l’année 2025.

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