Enfonçant le clou, il déclare : « Je n’étais pas surpris qu’on en arrive là, parce que la Criet ne pouvait pas se dédire », a laissé entendre l’ex-juge à la Criet. Pour enchaîner, l’ancien juge de la juridiction spéciale clame que le dossier est vide et qu’il ne s’agit que d’un acharnement contre Réckya Madougou. « Ce n’est qu’un acharnement contre dame Reckya Madougou », souligne-t-il au passage.

Selon Essowé Batamoussi, des instructions avaient été données par la hiérarchie au moment de l’arrestation de l’ancienne Conseillère spéciale chargée de la microfinance du président togolais Faure Gnassigngbé : « qu’est-ce que vous êtes en train de faire ? Pourquoi vous êtes en train de lambiner ? Placez-la en détention et quittez les lieux pour votre propre sécurité ». Mais en réalité, est-ce que tout ceci est vérifié ? Difficile d’y répondra en tout cas.

Parce que ce n’est qu’après son départ du Bénin que l’ancien juge de la Criet s’est mis à faire des déclarations dans la presse. Soulignant au passage que la Criet est sous ordre.