Société

Ce lundi 27 juin 2024, treize employés à la Zone Industrielle de Glo Djigbé (GDIZ), ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ils sont accusés de corruption et de harcèlement sexuel.

Selon les accusations, les prévenus auraient mis en place un réseau bien organisé au sein de la GDIZ, et exigent des pots-de-vin aux femmes en quête d’emploi. Ils font croire à ces dernières, que les paiements étaient la seule voie pour obtenir un poste dans cette zone économique. Ce système de corruption et d’abus a été découvert par les responsables de la zone industrielle, qui ont alors porté plainte. C’est ainsi que treize personnes ont été arrêtées et placées en détention.

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D’après les informations de BIP, seuls deux des prévenus ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, lors de l’audience de ce lundi. Les autres accusés ont nié toute implication. Les victimes, toutes des femmes, n’étaient pas présentes à l’audience. Elles sont représentées par Maître Alexandrine SAÏZONOU BÉDIÉ, qui agit également au nom de l’Institut national de la femme (INF), un organisme impliqué dans la protection et la défense des droits des femmes. La Cour a renvoyé la suite du procès au 1er juillet 2024.

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Deo Gratias HOUNKPATIN

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