L’ancien maire de Parakou Rachidi Gbadamassi a décidé de retirer une plainte contre « un « frère », poursuivi récemment devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), a-t-on appris.

Après avoir engagé la procédure judiciaire contre le « frère », devant le parquet spécial de la Criet, l’ancien député de la 8è circonscription électorale a jugé inopportun de se constituer partie civile pour la suite. Selon Banouto, il a finalement décidé de retirer sa plainte contre l’accusé qui l’aurait injurié dans des enregistrements diffusés sur des forums WhatsApp. Poursuivi pour deux chefs d’accusation, le mis en cause a comparu pour « harcèlement par le biais d’une communication électronique » et « incitation à la haine et à la violence ».

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L’ancien parlementaire reprochait à l’accusé d’avoir manqué d’égard envers ses parents à travers des audios qu’il aurait diffusés dans plusieurs groupes. Selon Rachidi Gbadamassi à l’audience du 20 mars 2024, l’accusé indiquait dans ses audios que l’ancien parlementaire est en intelligence avec le Président Patrice Talon pour l’installation d’une base militaire à l’aéroport de Tourou.
Rachidi Gbadamassi avait sollicité de la Cour pour qu’elle condamne l’accusé au payement de la somme de 10 millions de FCFA pour tous dommages causés.

Pour la défense, le client a présenté ses excuses au plaignant qui l’a reconnu devant la Cour et a même souligné que le prévenu s’est prosterné deux fois pour demander pardon.

La Cour a renvoyé la suite du procès au 09 juillet prochain et l’accusé retourné en attendant en prison.