Bénin

Bénin : Jacques Ayadji attaque son partenaire politique Claudine Prudencio

L’investigateur 15/03/2022 à 08:40

La sortie médiatique du week-end écoulé de Madame Claudine Prudencio, ex-présidente du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), n’est pas appréciée. Surtout dans le rang des dirigeants du Mouvement des Elites pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) qui ont rendu public, un communiqué pour faire des clarifications.

Le projet avorté de fusion entre les partis MOELE-BÉNIN et l’UDBN, au cours des dernières législatives semble-t-il, est la pomme de discorde entre les premiers responsables de ces formations politiques. La réponse apportée sur la question par Madame Claudine Prudencio, ancienne présidente de l’UDBN lors d’une émission télévisée dimanche a attisé la colère de Jacques Ayadji, président de Moele-Bénin. La preuve par le biais d’un communiqué, les dirigeants de Moele-Bénin estiment que la démarche dans le temps de leur partenaire politique (NDLR les deux partis sont de la mouvance), n’était pas sincère. " Comme MOELE-BENIN n’a pas été aux élections communales, on les a approchés pour qu’ils viennent dans l’UDBN. Mais comme eux ils se croient tellement mastodontes, ils ont préféré faire chemin seuls. Donc on les a laissés continuer. Donc l’avenir nous donnera quand même raison. On verra bien’’, peut-on lire dans le communiqué publié comme réponse de Madame Claudine Prudencio. Une réaction mal appréciée par les dirigeants de Moele-Bénin.

| Lire aussi : Talon : le Chef de l’Etat prend une importante décision en faveur de la Russie

| Lire aussi : Yênoussi : le Dg/impôts confondu par MTN à travers le prélèvement de la taxe de 5% annoncé

| Lire aussi : Carnet noir à l’UAC  : décès du président honoraire de la Société Béninoise de Sociologie et d’Anthropologie

En effet, pour Jacques et ses militants, lors de la démarche menée deux options étaient sur la table à savoir : la fusion et l’absorption. Expliquant, ils estiment à travers leur communiqué que « La première était irréalisable au regard du court délai qui séparait le moment des discussions de la date du scrutin communal car il y avait un fort risque que le récépissé définitif du nouveau parti ne soit pas obtenu à temps. La deuxième était irréaliste parce que MOELE-BÉNIN, ayant vite perçu la malice de son interlocutrice, avait fermement rejeté l’idée de se lancer dans la course électorale sous la bannière de l’UDBN. ».
En conclusion Moele-Bénin dans son communiqué a utilisé un ton moins appréciable envers son partenaire politique. Pourtant les deux partis soutiennent une seule et même cause : la rupture.



Politique


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook