Ce samedi 15 avril au Chant d’Oiseau à Cotonou, le Mouvement National des Femmes (MNF-FCBE), a effectué sa rentrée politique sur fond d’autocritique. Il s’agit d’une sortie qui intervient au lendemain des élections législatives.

En effet, il s’agit d’une activité politique qui a réuni non seulement les femmes du Mouvement National des Femmes FCBE, mais aussi les dirigeants au haut niveau. L’occasion était de réfléchir sur l’avenir du parti, après les élections au cours desquelles le parti a réalisé un score inespéré, selon AREKOHAN ALLE A. Isabelle, Coordonnatrice du Mouvement National des Femmes FCBE (MNF-FCBE).
« Le temps pour nous n’est plus au formalisme mais plutôt à des actions innovantes pour reprendre le dessus. Et, pour ce faire, il est impératif d’évaluer le chemin que nous avons parcouru, de voir nos forces et faiblesses, de nous parler en toute sincérité afin de faire les meilleures projections sur l’avenir commun », a-t-elle suggéré.

Lire aussi : Bénin : après les législatives, la Fcbe annonce son retour aux activités à cette date

Pour sa part, Madame ATAYI K. Vierge Marie, Responsable National aux affaires féminines du parti FCBE dira que « L’expérience n’a pas été couronnée de succès, mais ce fut quand-même une très belle expérience. »
Pour le président d’honneur Alassane Soumanou Djemba, le parti a échoué parce qu’il n’a pas reçu de coup de main. « Nous avons échoué parce que nous avons osé. Nous avons échoué parce que lorsque les gens voulaient mettre le pays à feu et à sang nous avons dit non », a-t-il déclaré.
Aussi présent à cette sortie politique, le Secrétaire Exécutif National (SEN), Paul Hounkpè a renchéri : « Notre fusil, c’est notre langue. Si les autres font du bruit avec des chasseurs et des menaces, nous notre fusil, c’est la paix et notre langue. Nous avons beaucoup de choses à dire. Nous n’allons céder à rien. Le peuple a le devoir de connaître les vrais traîtres. Nous allons aider le peuple à connaître le vrai visage des gens.’’