Ils ont mis à exécution, leur menace. Eux, ce sont les aspirants au métier d’enseignant (AME). Ce lundi 29 novembre 2021, ils ont boycotté la surveillance des devoirs au Ceg1 d’Allada.

Selon le reportage d’une radio locale dont l’audio circule sur les réseaux sociaux, les aspirants au métier d’enseignant (AME) ont boycotté ce lundi 29 novembre, la surveillance des devoirs au Ceg1 d’Allada. Selon une enseignante interrogée dans le reportage et qui a requis l’anonymat, le blocage des devoirs intervient à la suite du mouvement de grève lancé sur toute l’étendue du territoire national par la Fédération Nationale des Collectifs des Enseignants Préinsérés du Bénin (FéNaCEPIBC).

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En effet, la faîtière réclame de meilleures conditions de travail pour ses adhérants. A savoir : la réduction des heures de travail qui sont de 30 heures par semaine et le paiement des salaires sur les douze mois de l’année au lieu de neuf comme cela se passe actuellement. Le mouvement d’humeur des AME quant à lui, a démarré la semaine écoulée où dans certains collèges, les enseignants pour manifester leur ras-le-bol, ont porté des bandeaux rouges avant de se rendre au cours.

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Remarquons que la grève lancée ce lundi n’a pas été suivie dans tous les collèges parce qu’au moment où les aspirants du Ceg1 d’Allada boycottaient la surveillance des devoirs, ceux du Ceg2 ont vaqué normalement à leurs occupations. Lors de son passage la semaine dernière à l’Assemblée où il a présenté et défendu le budget 2022 dans son ministère, le ministre Yves Kouaro de l’enseignement secondaire a laissé entendre qu’une évaluation est prévue après trois ans d’expérimentation de l’aspiranat au Bénin et que les imperfections seront corrigées.