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Bénin : faux procès aux activistes des droits de la femme dans l’affaire mari égorgé par son épouse !
Après l’éclatement de l’affaire liée au décès d’un homme tué par son épouse à coups de hache, les principales activistes des droits de la femme au Bénin sont prises à partie. Il leur est reproché de n’avoir pas réagi à la suite d’une scène surréaliste où une femme a égorgé son mari avant de se rendre au Commissariat de Police. Or, le problème dans le cas d’espèce est plus profond et cela doit interpeller la conscience de tout le monde. S’agit-il d’un fait divers ou d’un fait lié à la violence conjugale ?
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En effet, selon des sources proches du couple, la femme était atteinte de démence. Elle aurait même séjourné au Centre psychiatrique Jacquot pour recevoir des soins. "Une femme qui a tué son homme aussi froidement, ce n’est plus dans le champ des violences conjugales. Il faut s’interroger sur le profil psychologique de la tueuse. Et en Afrique, il faut aller consulter...", a confié un spécialiste des questions de droit. En réalité, tel que les faits se sont produits, tout Béninois épris de justice et soucieux de l’égalité des sexes ou des droits de l’homme doit se poser de question. Comment une femme normale qui a achevé son mari peut-elle aller se rendre à la Police accompagnée de ses enfants pour annoncer son forfait ? Et puis, qu’appelle-t-on violence conjugale ? Les violences conjugales sont basées sur une relation de domination au sein du couple, elles ne sont pas un simple conflit, ni un acte accidentel comme l’affirme Marie-France Hirigoyen, Docteure en médecine et spécialiste en psychiatrie, dans son ouvrage "Femmes sous emprise, les ressorts de la violence dans le couple". Dans le cas précis, il s’agit d’un accident ou d’un drame. A partir de ce moment, le procès qui est fait aux activistes des droits de la femme ne tient pas.
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