Bénin

Bénin : la fièvre électorale de la précampagne pour 2021 embrase le pays

L’investigateur 13/08/2020 à 09:28

Plus on s’approche de la présidentielle de 2021, plus la participation de l’actuel chef d’Etat, Patrice Talon polarise les attentions. Pour l’amener à changer de veste, parce qu’il avait fait le pari en 2016 de ne faire qu’un seul mandat, parti politique (MOEL-BENIN), ministres, collaborateurs, mouvements de jeunes et têtes couronnées lui mettent la pression.

En appui à la Direction de communication du palais qui s’est entretenue avec des jeunes à Lokossa ce mardi 11 août 2020, une commune située à environ cent kilomètres de Cotonou, le ministre de la justice, Séverin Quenum est revenu sur la participation ou non de Patrice Talon à la prochaine présidentielle. A ce sujet, l’ancien avocat du chef de l’Etat a déclaré que l’actuel locataire du Palais de la Marina « reste engagé et déterminé ». Un propos qui abonde dans le même sens que celui du compétiteur-né.
En effet, lors de son discours à la nation, la veille de la fête de l’indépendance, c’est-à-dire le 31 juillet 2020, Patrice Talon disait : « n’arrêtons pas la dynamique ». Ce qui sous-entendait déjà qu’il est convaincu d’une chose ; le pays a pris une autre allure depuis 2016 sous sa gouvernance. En outre le week-end passé, son ministre des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci entouré des cadres, élus locaux de la région du Plateau d’Abomey, a de façon sibylline, sans dire ouvertement que le chef de l’Etat sera candidat à sa propre succession, a lancé le ballon d’essai. A vrai dire, appeler le chef de l’Etat à se présenter.
A dire vrai, cela tombe sous le sens que la pression devient plus en plus accentuée sur le successeur de Boni Yayi, à qui il est demandé de ne pas « casser la dynamique ».
Mais dans le camp des opposants, pressés de réaliser leu vœu le plus cher, à savoir l’alternance en 2021, on souhaite que l’ancien roi du coton respecte sa parole. Celle de ne faire qu’un seul mandant.
L’un dans l’autre, la précampagne a commencé à quelques mois de l’élection. Car le Professeur Joël Aïvo s’est lancé d’ores et déjà dans la bataille depuis plusieurs semaines et l’autre aile de l’opposition, Les Démocrates parcourent eux les communes dans l’optique d’installer des cellules de base.



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