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Bénin : " la représentation féminine n’a pas connu d’évolution substantielle depuis la 4ème conférence mondiale", selon Madame Francisco

Judicaël C. GBETO 13/03/2022 à 06:00

Le huitième jour du mois de mars de chaque année est consacré à la célébration de femme à travers la JIF. Le thème de l’édition de la journée internationale de la Femme 2022, a attiré l’attention de plusieurs personnalités béninoises et du monde. Pour Sica Yolande Franscisco, des efforts se font, au Bénin sous la Rupture, pour l’émancipation des femmes, cependant les lignes bougent à petits pas.

« L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable », c’est le thème retenu par la communauté internationale à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme 2022. C’est à la faveur de la JIF que la Conseillère communale de Ouidah a opiné sur l’état de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision. Le défenseur de la question féminine peint un tableau moins brillant.
Selon l’enseignante en Stratégie d’organisation des entreprises à l’Université de Parakou, « La représentation féminine n’a pas connu d’évolution substantielle depuis la 4ème conférence mondiale sur les femmes tenue à Bejing en 1995. Aujourd’hui encore, dans les Parlements nationaux, les femmes sont toujours minoritaires. Leur représentation est encore à 13%, il n’y a pas si longtemps que ça, au niveau mondial. Il n’ya pas de changement significatif ».

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Cette situation ne manque pas de causes. La Conseillère communale pense que « le manque de moyens humains et financiers, qui sont destinés à la formation, aux carrières politiques et à la sensibilisation » est à la base de ce déséquilibre en les deux sexes.

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Cependant, pour rétablir l’équilibre et réussir à mieux placer les femmes dans les grandes instances locales, nationales et internationales, « il faut que les lois soient votées pour permettre la formation et l’éducation des femmes. Tout ce qui les permet d’accéder à un niveau de compétences susceptible de leur permettre d’être embaucher pour des postes de décision. Donc renforcer la participation politique mais également le pouvoir décisionnel des femmes et donner aux femmes les moyens de pouvoir travailler dans des conditions moins pénibles ».




 
 

 
 
 

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