Détenu depuis près de cinq ans à la prison civile d’Akpro-Missérété, l’opposant politique Biaou Faleti alias « Général Faleti », dénonce des conditions de détention inhumaines et interpelle les autorités.

Incarcéré sans jugement depuis 55 mois, Biaou Faleti, figure de l’opposition béninoise, dénonce un traitement cruel et dégradant dans une lettre adressée à la Cour constitutionnelle le 22 juillet 2024. Dans cette requête, il décrit une détention marquée par de nombreuses violations de ses droits fondamentaux selon Le Patriote. « Dès ma mise en détention, il y a eu des cas de violation de mes droits », écrit-il, précisant qu’il a été maintenu en cellule d’isolement pendant près de deux ans, souvent menotté, avec un accès limité à l’hygiène, ne prenant une douche que tous les trois mois.

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Faleti a également évoqué l’impact de ces conditions sur sa santé, qui se serait considérablement détériorée. Confiné dans une cellule sans lumière et mal aérée, selon sa lettre, il raconte avoir été exposé à des produits toxiques présumés, utilisés dans l’entretien de la prison, sans recevoir de soins adéquats. Selon lui, ce traitement inhumain constitue une grave atteinte à ses droits en tant que détenu.

Faleti exhorte également la Cour constitutionnelle ainsi que les autres institutions de la République à prendre des mesures pour garantir son droit à un traitement digne et sa libération immédiate.