Ce jeudi 6 janvier près de la frontière avec le Burkina Faso, un véhicule des forces armées béninoises a été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé (IED).

Selon les informations, il s’agit d’un véhicule de transport de troupes qui a été soufflé par l’explosion. Et sur-le-champ, on parlait de deux soldats tués à savoir : un sur place et le second après son évacuation. Mais 24 heures après cette explosion, le bilan s’est alourdi. Selon Rfi, au moins trois (03) soldats des forces armées béninoises ont été tués. Cela fait une seconde fois qu’un véhicule de l’armée a été la cible d’un IED.
Par rapport au nombre de blessés, rien à filtrer parce que l’armée ne communique pas tout comme le gouvernement.
Depuis les premières attaques qui ont eu lieu respectivement dans les communes de Banikoara et Matéri, l’armée béninoise ne s’est exprimée qu’une seule fois par la voix d’un porte-parole.

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Rappelons qu’après l’incident d’hier, des renforts terrestres ont été immédiatement mobilisés pour évacuer les victimes et procéder à des opérations de ratissage dans le secteur. C’est la seconde fois qu’un véhicule de l’armée saute sur un IED. La première attaque de ce genre, début décembre, avait fait quatre blessés légers.

Il est v rai que la menace est prise au sérieux et cela se traduit par le discours du Chef de l’Etat, Patrice Talon le 29 décembre 2021 sur l’état de la nation. Aussi, ce week-end le chef d’état-major de l’armée de terre, Fructueux Gbaguidi, était aux côtés des centaines de soldats déployés dans la zone.