Le maire de la commun de Bembèrèkè, Garba Yaya de la Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) a répondu dans un audio qui circule sur les réseaux sociaux à Bertin Coovi. Ce dernier l’a accusé en effet d’avoir sali le nom du chef de l’Etat, Patrice Talon au motif que la marche des femmes engagées pour la paix n’a pas pu avoir lieu dans sa commune.

Le ton était menaçant et le maire de la commune de Bembèrèkè n’a pas semble-t-il, raté sa cible. Accusé d’avoir empêché les femmes engagées pour la paix de marcher dans sa commune ce samedi 31 octobre 2020, le maire Garba Yaya a tenu d’abord à remettre les pendules à l’heure. « Beaucoup peuvent témoigner que je suis absent de Bembèrèkè depuis onze jours et cela est dû aux sollicitations liées à ma fonction.

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Ateliers de validation par ici, formation par là. Je suis rentré seulement dimanche », a-t- il déclaré. Au passage, il souligne que l’opposant Bertin Coovi avec son électorat ne pèse même pas plus que le duvet d’un oiseau. La preuve, a-t-il renchéri, sa dernière participation à la présidentielle a été soldée par un échec cuisant. Pour le maire Garba Yaya, le combat pour déloger l’actuel propriétaire de la Marina va au-delà des aboiements du candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, Bertin Coovi. « Tu penses que tes hurlements de loin, de hors la clôture permettent de déloger Talon », s’est-il interrogé. Pour finir il ajoute que Bertin Coovi n’est pas au pays raison pour laquelle il ne maîtrise pas le fondement des choses. Conséquence, il mène une lutte biaisée, a-t-il conclu.
Rappelons que le clou de sa déclaration a été ce défi lancé au président de l’Alliance Iroko : « si tu es garçon, rentres au pays organiser la marche ». Lequel défi vu son courage, Bertin Coovi est attendu pour relever dans peu de jours.