Actualité
Bénin : une promotrice interpellée, des cabinets illégaux fermés à Cotonou
Les éléments de la police républicaine ont procédé à des fermetures de cabinets illégaux à Cotonou, vendredi dernier. C’était en présence de la présidente de l’Ordre des chirurgiens dentistes, Dr Christiane Paraïso et des autorités du ministère de la santé.
En effet, le premier cabinet fermé est l’un des cabinets qui étaient depuis des mois, dans l’œil de cyclone. Selon les déclarations de Dr Christiane Paraïso, il s’agit d’un cabinet appartenant à une propriétaire, dame C. O qui s’est retrouvée accidentellement au sein de l’Ordre. A savoir qu’au cours de son inscription, elle n’a présenté aucun diplôme de doctorat en chirurgie dentaire comme l’exigent les textes. Pire, son équivalence de diplôme posait problème.
Lire aussi : CAN 2022 : un autre pays qualifié, 18 tickets attribués, 06 en ballottage |
Ce qui a conduit à sa radiation de l’Ordre. « J’ai réuni mon Conseil et nous avons pris la décision de procéder à une radiation pure et simple », a déclaré la présidente de l’Ordre.
Argument contre argument suivi de l’interpellation
Et, le comble a été que l’université de Bruxelles où elle est supposée avoir eu son doctorat, ne la reconnaît. « Ils ont été clairs, elle n’a pas un doctorat. Comprenez vous aussi qu’une licence de 3 ans !!, bizarre que ça puisse correspondre à un doctorat en chirurgie dentaire de 6 à 7 ans », renchérit Dr Christiane Paraïso. Mais cet argument, a été battu en brèche par l’intéressée qui déclare : « Je suis allé chercher des documents pour montrer que mon diplôme de licence en science dentaire était équivalent au diplôme de docteur d’Etat en chirurgie dentaire par exemple en France. C’est un diplôme européen. J’ai fait ça avec un Etat européen ».
Lire aussi : Koutché : l’ancien ministre donne de ses nouvelles après un instant de silence |
Pour Louis-Jacques Martin-Corréa, Conseiller technique juridique au ministère de la Santé, la propriétaire du cabinet en cause faisait de la résistance. Malgré les mises en garde des autorités, elle est déterminée à ne point fermer son cabinet. C’est ce que révèlent ses déclarations ce vendredi, si on s’en tient au récit de la présidente de l’Ordre des chirurgiens dentistes et du Conseil technique juridique. « Je ne suis pas en exercice illégal. Je maintiens et je suis ferme là-dessus », a-t-elle déclaré. Mais une fois le scellé posé sur ses portes par l’équipe des autorités en tournée, elle a rouvert après puis continué de travaillé, rapporte Reporter Bénin Monde. C’est ainsi que les éléments de la police républicaine sont descendus à nouveau pour l’embarquer au poste de police. Tout s’est déroulé le vendredi 26 mars 2021.
Société
-
Carnet noir : "la Famille Talon" frappée par un deuil
25/03/2024 à 22:23Madame Antoinette Amaral, épouse feu Germain Talon, est décédée à l’âge de 102 ans, le jeudi 21 mars 2024. Son départ laisse un immense vide (...)
Autres publications que vous pourriez aimer
-
Bénin : cambriolage d’un domicile à Abomey-Calavi, une employée de maison tuée par les malfrats
Une maison a été la cible des malfrats à Abomey-Calavi dans l’arrondissement de Togba. Selon (...)
-
Bénin : des experts de l’ONU en visite à la prison civile d’Akpro-Missrété
La Direction exécutive du Comité contre le terrorisme a effectué une visite au Bénin du 13 au (...)
-
Nouveaux bacheliers non allocataires : voici comment choisir les filières dans les facultés
Le vice-recteur chargé des affaires académiques de l’université d’Abomey-Calavi (UAC) Yelindo (...)