Bénin : voici la réaction du Chef de l’Etat après l’attaque terroriste du 17 (…)

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Bénin : voici la réaction du Chef de l'Etat après l'attaque terroriste du 17 avril 2025

Société

24 avril 2025 L'investigateur Temps de lecture estimé : 1 mn

Le président Patrice Talon n’est pas resté insensible à l’attaque terroriste meurtrière du 17 Avril dernier, qui a fait 54 morts dans le rang des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). C’est du moins, ce qu’a fait savoir, Wilfried Houngbédji, Porte-parole et Secrétaire Général adjoint du gouvernement (PPG-SGA). C’était le mercredi dernier, lors de son traditionnel point de presse, au terme du conseil des ministres.

Selon Wilfried Léandre Houngbédji, le Chef de l’Etat a été si touché par cette lourde attaque contre les soldats béninois. Pour s’en convaincre, il a multiplié les séances de travail avec la hiérarchie militaire.

« Je peux vous dire que depuis ces événements, le chef de l’État a eu des séances multiples avec le Haut-commandement militaire, ceux qui sont à l’opérationnelle », a confié Wilfried Léandre Houngbedji lors de son traditionnel point de presse de presse.

Lors de ces différentes séances, le président Talon à évaluer avec le Haut-commandement, la situation des militaires sur le front de bataille, ainsi que les stratégies de riposte. Il s’est également agi de prendre connaissance des équipements militaires dont les soldats auront besoin pour mieux défendre le territoire à l’avenir.

Selon le porte-parole, ces différents efforts sont la preuve que les autorités actuelles sont tout aussi préoccupées par la situation et qu’à « un moment ou à un autre nous vaincrons ». « L’ennemi n’a pas réussi à s’implanter chez nous. C’est ça aussi qui montre que nous sommes dans l’effort. Si on ne faisait rien, la situation ne serait pas celle-là », a-t-il fait comprendre.

La réaction du PPSGA intervient alors que plusieurs voix s’élèvent au sein de l’opposition et même dans l’opinion publique nationale pour dénoncer le « silence coupable » des autorités au lendemain de ce drame national. Il est vrai qu’une loi a été votée et autorise la prise en charge des enfants des soldats décédés au front, mais beaucoup s’attendaient que le gouvernement décrète une journée de deuil national au moins.
En tout cas, faut-il le dire, à chaque occasion, le gouvernement adresse des messages de condoléances aux familles éplorées et à la nation toute entière.