Burkina Faso : le code électoral béninois critiqué dans une conférence à Ouaga

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5 mars 2025 L'investigateur 0.3k Vues Temps de lecture estimé : 1 mn

En conférence à Ouaga le 1ᵉʳ mars 2025, à l’Université Joseph Ki-Zerbo, Bruno Adé Symahou, coordonnateur de l’Unité d’action patriotique de la diaspora béninoise (UAPDB), a exprimé son admiration pour le Président du Faso Ibrahim Traoré avant de critiquer le code électoral.

« Il y a un code électoral qui est crisogène, il y a un fichier électoral qui est fictif. Un fichier électoral sur lequel on a déjà 500 personnes décédées. On a encore de nombreux étrangers qui sont sur le fichier électoral, des mineurs qui sont sur le fichier électoral. Tout ça ne permet pas qu’on ose avoir des élections crédibles, transparentes et ouvertes à tous. On a encore des prisonniers et des exilés politiques au Bénin. Ce contexte-là ne permet pas qu’on puisse aller en 2026 à des élections qui soient ouvertes à tous », a-t-il déclaré, selon Faso7.

Au Bénin des acteurs crient leur ras-le-bol après le vote du code électoral. Pour l’opposition, le nouveau code est susceptible de générer de tensions lors des élections de 2026. Alors que pour les mouvanciers, le code donne pouvoir aux partis politiques. En ce qui concerne l’audit du fichier électoral, le Chef de l’Etat a donné son accord pour son effectivité et le gouvernement en conseil des ministres a autorisé le décaissement de 159 millions FCFA.

Rappelons que la conférence au cours de laquelle le code électoral béninois a été critiqué, au Burkina Faso, a pour thème :
« Positionnement géopolitique de l’AES et velléités de déstabilisation ». A ce rendez-vous, deux leaders d’associations panafricaines, Touré Moussa Zeguèn, dit Touré Afrika, vice-président du Mouvement Génération BRICS, et Bruno Adé Symahou, coordonnateur de l’Unité d’action patriotique de la diaspora béninoise (UAPDB). Ils se sont prononcés sur la situation politique en Afrique de l’Ouest, ce mardi 4 mars 2025 au Mémorial Thomas Sankara.