Actualité
Burkina Faso : un décret signé pour renforcer la lutte contre la corruption moyennant une récompense

Jeudi 14 mars, le président de la transition a signé, un décret pour lutter contre la corruption au sein de l’administration publique ; faciliter la dénonciation des actes de corruptions et la dénonciation des actes, des infractions assimilées et ses pratiques déviantes.
Au Burkina Faso, la lutte contre la corruption est actée. Le président de la transition Ibrahim Traoré a pris, jeudi 14 mars 2024, des mesures significatives pour lutter contre la corruption au sein de l’administration publique.
Le décret adopté et signé vise à encourager les citoyens à signaler de manière responsable les cas de corruption qu’ils observent moyennant une récompense. Les dénonciations concernées sont les mauvaises pratiques qui s’entendent de tout manquement aux obligations professionnelles, toute atteinte aux règles déontologiques commises par un agent public à l’occasion, en raison ou dans l’exercice de ses fonctions.
Lire aussi : Nigeria : « Tinubu capitule et ordonne l’ouverture des frontières avec le Niger)>https://www.linvestigateur.info/?Nigeria-Tinubu-capitule-et-ordonne-l-ouverture-des-frontieres-avec-le-Niger&var_mode=calcul]
Selon les dispositions mises en place, les dénonciations sont écrites, et doivent être faites de bonne foi et relater les faits. Elles doivent indiquer les témoins éventuels, les dates et lieux ainsi que tous autres éléments pertinents qui peuvent être déposés auprès des structures habilitées, avec des copies également envoyées au cabinet du Président du Faso.
En cas de confirmation des faits, le décret précise que la personne qui dénonce bénéficie des mesures de protection prévues par la loi. Tout dénonciateur des faits de corruption et infractions assimilées ainsi que les mauvaises pratiques bénéficie d’une récompense si les faits sont avérés. Mais en cas de dénonciation calomnieuse ou abusive, le dénonciateur peut être poursuivi conformément aux textes en vigueur.
Annoncée le 21 février 2024, cette initiative est le fruit d’une promesse du président Traoré dont l’objectif est de mener une lutte acharnée contre la corruption. Une opportunité donnée aux agents publics d’accomplir correctement leurs tâches et de respecter les citoyens. Aussi, une manière de renforcer la transparence et l’intégrité au sein de l’administration publique burkinabè.
Inter
-
Un Egyptien se déclare candidat contre le président de la Caf en 2021
5/12/2019 à 17:07L’information avait déjà été annoncée par le bihebdomadaire Botola en exclusivité. En effet, le média algérien renseignait sur les intentions de (…)
Autres publications que vous pourriez aimer
-
Harvey Weinstein : A 72 ans, la condamnation à 23 ans de prison de l’ex-producteur d’Hollywood annulée
Condamné en 2020 pour viol et agressions sexuelles, la peine de prison de l’emblématique (…)
-
CADPH : le Bénin s’oppose à la modification par la Cour de son propre règlement intérieur
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurelien AGBENONCI a pris part, par (…)
-
Burkina : l’Etat réduit son train de vie à travers la suspension des achats de véhicules sur le budget 2022
C’est au détour d’une note circulaire en date de ce jeudi 30 juin 2022, que le premier ministre (…)
Dernières publications
-
Bon à savoir : les recommandations des astres ce samedi 08 Février 2025
Bélier Une sensation de liberté vous prend soudain. Évitez de prendre (…)
-
Police Républicaine : le nouveau DGPR, Brice Allowanou prend officiellement les commandes
En effet, ça a été l’occasion pour le nouveau Directeur général de la (…)
-
Carnet noir : le showbiz béninois endeuillé par la disparition d’un artiste gospel hier
Selon les informations, il est décédé hier des suites d’une courte (…)