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Cédéao : l’organisation veut activer sa force en attente contre le terrorisme dans les pays de l’AES

L’investigateur 10/02/2024 à 18:42

La question de la menace terroriste grandissante dans la sous-région, est l’une des préoccupations non seulement des pays en difficulté mais aussi de l’organisation sous-régionale qu’est la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Un appel a été lancé pour l’activation de la force en attente de la Cédéao contre le terrorisme au Mali, au Burkina Faso et au Niger, à la dernière Session extraordinaire, tenue par le Conseil de médiation et de sécurité (MSC), à Abuja.

Ii est vrai que le Mali, le Niger et le Burkina ont clamé leur départ de la Cédéao mais l’autre chose et de constater qu’au sein de l’organisation, on est conscient par ailleurs que leur départ fragiliserait l’instance régionale. Si la question du terrorisme est évoquée comme arguent par les trois pays qui forment l’Alliance des Etats du Sahel (AES), pour quitter la Cédéao, il faut aussi constater que l’organisation entend désormais, les soutenir via sa force en attente. Jeudi dernier à Abuja, à la session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité (MSC), la Cédéao a envisagé de déployer sa force en attente pour aider ses pays dans la lutte contre le terrorisme.

Lire aussi : [Crises au Sénégal, avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger...  : La Cédéao se réunit en urgence)>https://www.linvestigateur.info/?Crises-au-Senegal-avec-le-Burkina-Faso-le-Mali-et-le-Niger-La-Cedeao-se-reunit&var_mode=calcul]

« Outre l’intégration régionale et la diplomatie, la session du conseil s’est concentrée sur la question urgente du terrorisme. Une décision importante a été l’appel à l’activation de la Force en attente de la CEDEAO pour lutter contre la menace existentielle du terrorisme qui pèse sur la communauté, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger« , peut-on lire dans le communiqué officiel, publié au terme de la session.

Ceci dit, la Cédéao continue de soutenir ces trois pays en dépit de leur départ annoncé. La preuve, elle les a invités à privilégier et à « donner la priorité au dialogue et à la réconciliation ».
Ces pays dirigés par des juntes militaires sont certains sous sanctions de la Cédéao. Ce qu’ils déplorent d’ailleurs et l’exhibent comme griefs contre leurs pairs.




 
 

 
 
 

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