Désignés médiateurs au Niger, ce pays sahélien en crise, les chefs d’Etat Julius Maada Bio de la Sierra Leone, Patrice Talon du Bénin et Faure Gnassigbé du Togo ont une mission bien précise à accomplir. La décision a été prise ce dimanche lors de la 64è Assemblée des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui s’est tenue à Abuja au Nigeria.

« L’Autorité décide de créer un comité des chefs d’État composé du Président et Chef de l’État de la République togolaise, du Président et du Chef de l’État de la République de Sierra Leone, du Président et Chef de l’État de la République du Bénin, à s’engager avec le CNSP et d’autres parties prenantes en vue de convenir d’une courte feuille de route pour la transition, d’établir des organes de transition et de faciliter la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de la transition en vue de ce rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel », précise le communiqué final de la rencontre.

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Le Niger confronté à une crise au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet est sous sanctions de ses pairs de la Cédéao. Pire le président déchu, Mohamed Bazoum est séquestré depuis le putsch ainsi que des membres de sa famille. S’il est vrai que les putschistes dos au mur, souhaitent l’allègement des sanctions à défaut d’une levée pure et simple, il n’est pas exclu que cela passera par une libération du président Bazoum et sa famille séquestrés.
Toute chose déplorée par la Conférence à savoir : le maintien en détention du président Mohammed Bazoum, de sa famille et de ses associés par le régime de la CNSP, selon le communiqué.