Selon Jeune Afrique (JA), le tête-à-tête des 3 et 4 janvier à Bruxelles entre l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son Premier ministre, Pascal Affi N’guessan a été rendu possible grâce à des gens qui ont joué un rôle important dans l’ombre.

Après le premier rendez-vous manqué, ce qui a fait changer d’avis au député de Bongouanou, président du Conseil régional du Moronou, c’est son frère ainé qui, selon Jeune Afrique l’aurait convaincu de prendre langue avec son ancien mentor. « Kouamé Oi Kouamé, l’un des dignitaires du Rdr, parti d’origine du président de la République, Alassane Ouattara, aura usé de son influence sur son cadet pour l’amener à persévérer dans sa tentative de rencontre avec celui dont il aura été le successeur à la tête du Fpi », rapporte le média panafricain. Parallèlement, l’ancien président du Conseil d’Administration de la Société ivoirienne de raffinage, Laurent Ottro Zirignon, a lui, convaincu l’ancien président Laurent Gbagbo à assouplir sa position vis-à-vis du député de Bongouanou. L’oncle de l’ancien président est parvenu, quant à lui, à faire accepter la rencontre avec son filleul du Moronou. Malgré toutes ces tentatives pour que les deux personnalités se rencontrent, l’information est gardée au couvent. En résidence et sous condition à Bruxelles, Laurent Gbagbo a demandé à son actuel homme de main, son ancien ministre Assoa Adou, de le rejoindre dans la capitale belge à la date du rendez-vous. L’information gardée au chaud, Pascal Affi N’guessan, n’en parlera qu’à son épouse, Angéline Kili jusqu’à ce que cela soit concrétisé et matérialisé par un diner le 3 janvier et un déjeuner le lendemain avec son mentor. Le député du Moronou ayant atteint son but, se réserve d’en dire plus sur la rencontre de Bruxelles, qui marque le début d’une probable réunification au FPI, divisé, depuis le clash entre les anciens alliés.