Actualité

Coronavirus : l’inégal accès aux vaccins, source d’inquiétude pour les pays africains

L’investigateur 15/02/2022 à 16:59

Les souffrances des pays africains en développement de la pandémie de COVID-19 se poursuivent, un virus qui a touché le monde entier, y compris les pays médicalement développés. Depuis le début de la pandémie de coronavirus au Benin, un pays africain abritant 12 millions de personnes, un total de 26 309 cas d’infection ont été signalés, ainsi que 163 décès associés.

La souffrance et l’augmentation des cas dans les pays atteints de ce virus ont augmenté en raison du manque de système de santé dans ces pays, car les fabricants de vaccins américains donnent la priorité à la vente aux pays prêts à payer, et l’Afrique ne reçoit que les restes.
Par conséquent, de nombreux pays paient un supplément pour la fourniture du vaccin au pays.

Dans le cadre de la distribution de doses de vaccins aux pays africains, les États-Unis ont récemment expédié plus de 1,2 million de doses de vaccins contre la COVID-19 dans quatre pays africains par le biais du programme de distribution mondiale COVAX, et cette initiative a été gérée conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé et l’Alliance mondiale pour les vaccins et les vaccinations.

L’Afrique accuse un retard considérable par rapport aux autres régions en matière de vaccination de ses citoyens, la plupart des pays affichant des taux de vaccination à un chiffre, par rapport à des taux à deux chiffres beaucoup plus élevés dans les économies avancées telles que les États-Unis.

Près de six milliards de doses de vaccins ont été administrées dans le monde, mais seulement 2% d’entre elles l’ont été en Afrique, la disponibilité des doses en Afrique reste encore rare, l’accès étant entravé par la thésaurisation, les interdictions d’exportation et les promesses vides.

En Afrique, « le problème n’est plus le niveau de don ou de production, mais l’absorption des doses », a résumé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à Lyon mercredi 9 février, accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran.

Pour protéger le pays de la propagation du virus, de nombreux pays africains se sont tournés vers des intermédiaires américains, des lobbyistes qui défendent les intérêts du pays moyennant des frais.

Des représentants du cercle restreint du président américain, Joe Biden, au sein de l’administration ont lancé par l’intermédiaire de l’organisation de lobbying la « vente » de places dans la liste d’attente pour acheter des vaccins contre le virus dans les pays en développement.

Les pays se tournent vers les lobbyistes de Washington pour trouver les outils dont ils ont besoin pour lutter contre la pandémie. Les responsables de la santé mondiale disent que c’est tout ce qui ne va pas dans la lutte contre le Covid.

Ainsi des lobbyistes d’une entreprise de communication de Washington qui comprenait Patrick Dorton, ancien assistant spécial du président Bill Clinton, a aidé le Kenya qui a obtenu 80 millions de doses de vaccins des États-Unis.

Selon de nouvelles données publiées aujourd’hui par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Université d’Oxford, l’inégalité des vaccins contre la COVID-19 aura un impact durable et profond sur la reprise socio-économique dans les pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure sans action urgente pour stimuler l’offre et assurer un accès équitable à chaque pays.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook