Actualité

Côte d’Ivoire : abandon des poursuites judiciaires de la CPI contre Simone Gbagbo

L’investigateur 30/07/2021 à 21:07

L’épouse de l’ancien président ivoirien était réclamée par la Cour pénale internationale pour quatre chefs de crimes contre l’humanité : meurtre, viol, autres actes inhumains et persécution, commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

Le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre Simone Gbagbo, l’épouse de l’ancien président, accusée notamment de crimes contre l’humanité lors de la crise de 2010-2011, a été levé, selon une décision rendue publique, jeudi 29 juillet, et consultée par l’Agence France-Presse (AFP).

Lire aussi : Prison : Gbagbo transmet des noms de 110 prisonniers à libérer à Ouattara (liste)

« La Chambre considère qu’il est approprié de décider que le mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo cesse d’être effectif », a écrit la CPI dans une décision de sept pages, datée du 19 juillet.

Lire aussi : Education inclusive au Bénin : le SSPH/OCPSP l’un des partenaires financiers de la formation des encadreurs pédagogiques

« Bonne nouvelle pour Mme Simone Gbagbo (…), elle pourra désormais librement voyager à travers le monde entier », a réagi son avocat Ange Rodrigue Dadjé, dans une déclaration transmise à l’AFP. « Cette levée du mandat vient boucler définitivement les poursuites dont faisaient l’objet les Gbagbo devant la CPI », a-t-il ajouté.

Lire aussi : Natitingou : un jeune joueur fait une crise en plein match et meurt

Simone Gbagbo était réclamée par la CPI pour quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir meurtre, viol, autres actes inhumains et persécution, commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011. Cette crise, née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à Alassane Ouattara, avait fait plus de 3 000 morts.

Lire aussi : Affrontement à Malanville : les mesures du gouvernement après le bilan de 07 morts

En mars dernier, la CPI avait définitivement acquitté Laurent Gbagbo, également poursuivi pour crimes contre l’humanité, lequel avait pu faire son retour en Côte d’Ivoire le 17 juin, après dix ans d’absence.

Lire aussi : Conseil des ministres : le gouvernement justifie la délocalisation de la Société des Ciments du Bénin

Contrairement à son époux, Simone Gbagbo n’avait jamais été livrée à la CPI. Elle avait, en revanche, été condamnée en mars 2015 à vingt ans de prison à Abidjan pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Elle avait finalement été libérée le 8 août 2018, après une amnistie décrétée par le président, Alassane Ouattara, afin de favoriser la réconciliation nationale.

Le Monde avec AFP




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook