La brigade criminelle fera la lumière sur une affaire de détournement de deniers publics dans le 1er arrondissement de Cotonou demain. Au banc des accusés, informe Matin Libre, deux responsables de cet arrondissement de Cotonou sont dans l’œil du cyclone.

La corruption sous toutes ses coutures a du mal à passer sous le régime de la rupture. La preuve les proches ou les opposants du pouvoir en savent quelque chose, surtout ceux qui ont géré le bien public sans aucune orthodoxie financière.

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A en croire le quotidien Matin Libre, 6.523.000 Cfa constituent la rondelette somme, dépensée certainement pour des besoins au cours d’une opération ; nécessitant des enquêtes pour lesquelles ces deux responsables plus haut cités devront apporter la lumière nécessaire.
Pour une deuxième fois, ils devront se présenter devant l’officier de police judiciaire Sanni. Une fois déjà en avril 2020, ils y étaient. En cause, une affaire de barrières érigées en novembre 2019 à la suite d’une rencontre entre les élus locaux des quartiers Finagnon et Tokplégbé. Les fonds récoltés devant servir au reprofilage des voies ; donc leur gestion a été confiée à l’un des mis en cause. Certes après la plainte des frondeurs, confie le quotidien, ce dernier a tenté en vain de convaincre les officiers de police judicaires.

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Son second quant à lui aurait reconnu avoir pris une certaine somme des mains du premier. Reste les pièces justificatives pour certifier les dépenses effectuées avec cette somme.
Rappelons que l’affaire a éclaté grâce à la fronde de certains qui réclament une lumière dans la gestion de ces fonds. Et selon le quotidien, il est probable que les mises en cause soient présentés au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) incessamment.